mercredi 31 octobre 2012

Ce que veulent les femmes

Nous cherchons un homme ;
(ou une femme, c'est selon les préférences :o)

Un homme qui nous embrasse avec la même passion que celle des débuts de couples.
Un homme qui nous regarde avec ses yeux d'amoureux, de frère, de fils et de père.
Un homme qui prête son oreille autant qu'il offre en paroles et conseils.
Un homme protecteur qui n'a pas honte de pleurer dans nos bras et fait cadeau des siens.
Un homme dont la tendresse, la générosité et la bonté n'ont pas de limites.
Un homme aux petites attentions régulières mais jamais répétitives
Un homme qui donne plus qu'il ne prend sans regrets.
Un homme qui sait faire passer sa fierté après le bonheur des siens.
Un homme qui voit la femme qui l'aime et qu'il aime comme parfaite car faite pour lui.
Un homme qui n'hésite pas à continuer à regarder la vie avec la curiosité d'un enfant.
Un homme qui colore notre vie si noire comme un arc-en-ciel.
Un homme dont le sourire est un Soleil qui rayonne sur tous les visages.

Mais tant qu'il se protège derrière son enveloppe et ne nous laisse pas une chance de l'aimer comme il le mérite, cet homme n'existe pas, et demeure un doux rêve aux airs de conte de fées...

 

mardi 23 octobre 2012

Look Hate Me

Look (H)at(e) Me 
 
La tête qui tourne, les yeux qui brillent
Les jambes qui doucement vacillent
Je bois l'alcool d'une existence rêvéeOpium d'une illusion toujours sirée
Mon esprit s'abreuve de haineEt ce venin envahit mes veines
S
uis-je encore saine
Serais-je encore humaine
Comme un conte de fées à demi-réel
Où se confondent peurs et merveillesLorsque le sang, librement s'écoule
L
orsque toutes nos croyances s'écroulent

Je me laisse vivre
J
e me laisse ivreJe me laisse aller
J
e me laisse désirer

vendredi 19 octobre 2012

Un Mot

Au fil des pages d'un livre, poser des mots sur un mal-être de toujours... et se découvrir encore plus seul que ce que l'on a jamais imaginé...

Et maintenant, que faire ? En parler ? A qui en parler quand cela pose inévitablement un problème d'égo à ceux qui entendent ce que tu as à dire ? Comment pourraient-ils seulement accepter cette idée ? Comment moi puis-je l'accepter sachant que je tiens un point d'honneur à poser chacun sur un pied d'égalité en toute occasion ? Comment leur parler de ce qui ne constitue qu'une simple différence mais qu'ils verront comme quelque chose qui ne peut être qu'avantageux (donc dont on ne peut se plaindre >>), et qui a juste toutes les chances de supprimer toute crédibilité à ma modestie ?

Comment en parler librement sans avoir ensuite affaire à des "suiveurs" qui, malhonnêtement, se réclameront de la même particularité ? Comment pourrais-je supporter que ces intéressés affirment se mettre à ma place alors même qu'ils n'ont jamais enduré la souffrance que procure cette différence ?

Et à l'inverse, si je n'en parle pas, comment pourrais-je repérer parmi mes proches qui subit ou non ce mal-être, s'il y en a, pour que l'on puisse se délivrer de ces chaînes, se libérer de ce secret qui n'en est pas vraiment un, et qui se vit au jour le jour telle une maladie pour ceux qui l'endurent, et comme un atout ou une preuve d'orgueil aux yeux de ceux qui ne le vivent pas...


. . .


Bref, je prends mon courage à deux mains pour vous le dire...

Je me suis découverte "surefficiente". 

Je n'aime pas DU TOUT la construction de ce mot, qui fausse toute l'interprétation que l'on peut en faire (en faisant un rapprochement gratuit avec surdoué, ce qui n'a juste rien à voir -_-), mais j'ai pas le choix, il n'en existe pas d'autres pour décrire ce que je vis.

Surefficiente mentalement, comme environ 15 à 30% de la population mondiale. Cela ne veut pas dire que je suis plus ou moins intelligente ou douée que les 70% restants "normaux", juste que je fonctionne différemment.

Si vous faites plus tourner votre cerveau gauche, moi j'utilise plus le droit. Mes pensées ne circulent pas pareil, mon mode de compréhension des choses n'est pas le même. La logique seule ne me suffit pas, si elle n'est pas reliée à d'autres concepts.

Mon attention est facilement perturbée par ce qui m'entoure. Je n'arrive plus à me concentrer sur quelque chose à la moindre manifestation ou pression extérieure. Pour ma part, un bruit et c'est foutu. Impossible de reprendre le fil de mes pensées, il faut tout reprendre depuis le début. Et c'est épuisant ._.

Je suis idéaliste au maximum, je suis très attachée à des principes que je vois comme universels (par exemple l'amour, l'amitié et le respect d'autrui, pour ne citer qu'eux) et je ne peux pas m'empêcher de m'emporter dès lors que je constate qu'ils ne sont pas respectés. Naturellement je fais ce que je peux pour respecter moi-même ces valeurs, et c'est d'ailleurs ce qui m'aura valu de croiser la route de quelques manipulateurs qui m'auront "redescendue sur Terre" si je puis dire. x'D

Je vis chaque geste, chaque parole, chaque petit détail de la vie de façon hypersensible... et j'interprète également les non-dits, de façon consciente ou non. Vous me rassurerez, et persisterez à me dire que je me fais des films, je pourrais toujours vous croire sur parole et "arrêter de me prendre la tête", la réalité me rattrapera tôt ou tard et prouvera que mon "intuition" était la bonne... (et vous me verrez comme une chieuse, un oiseau de mauvaise augure ou une vantarde si je vous le fais remarquer ^^')

Une partie des choses que je vis tous les jours. Ce dont je ne vous ai pas trop parlé, c'est de l'incompréhension, les coups bas et le mépris auxquels j'ai dû et je fais encore face. Cette façon qu'ont la plupart des gens qui vous entourent de vous faire sentir que vous êtes différent (donc inférieur et critiquable) et que vous feriez mieux de "rentrer dans les rangs, dans la norme", et qu'eux n'ont rien à se reprocher quoi qu'ils fassent.

Cette incompréhension à laquelle je ferais certainement encore plus face maintenant que j'ai dévoilé toutes ces choses-là me concernant si vous ne les acceptez pas.
Si je ne suis pas acceptée telle que je suis. Ce que vous n'êtes pas obligés de faire. Et que je comprendrais très bien. Moi-même j'ai déjà du mal à accepter de voir ma façon d'être et de penser réduite à un mot, qui peut être trompeur de surcroît. >>

Maintenant, moi, au fond, je crois que, "surefficients" ou pas, qu'ils me comprennent ou non, ceux qui me connaissent le mieux parmi mes proches ont toujours su qui j'étais et ne me renieront pas. Et je les aime de tout mon coeur <3

(Le fameux livre : "Je pense trop" de Christel Petitcollin)

EDIT : Je vous invite également à consulter le site de ce monsieur que je viens de découvrir et qui décrit parfaitement tout cela dans une partie spécialement dédiée à la douance ^^

 http://3c.img.v4.skyrock.net/9548/46719548/pics/1891856621_1.jpg

samedi 13 octobre 2012

Roulette


L'amour est une roulette russe, et j'y ai parié ma vie.

Une infime goutte de sueur sur mon front perla, et une éternelle seconde d'hésitation me fit reculer, avant que je cède et presse la détente du dilemme. Un geste désespéré, peut-être le dernier, dans une soif d'optimisme inassouvie.

J'ai senti la déflagration traverser ma tête et la balle se loger dans mon crâne, indésirable visiteur.

J'ai vu les murs se vêtir de ma sève, chaude couverture vermeil.
Je suis alors tombée, et en touchant le sol, mes yeux sans éclat ont pu surprendre au plafond ma douleur se dessiner en lettres bordeaux, pour venir couler et se glisser goutte à goutte sur mes joues déjà humides.

Mes larmes mêlées à mon sang, tout ce qu'il me reste à présent, face à des rêves si vains. Il y avait tout à perdre, et tout à gagner dans ce jeu où la sensibilité et l'empathie sont fatales.

J'ai perdu.

jeudi 4 octobre 2012

Humanité mécanique


Aujourd'hui, j'ai mal.

J'ai si mal de voir la façon dont nous est rendu tout le bien que l'on peut faire autour de nous. Souris, aime, protège, offre ne serait-ce qu'un peu de ta gentillesse, et tu te verras ensuite harcelé, soumis, humilié, rabaissé, piétiné, quand ce n'est pas réduit à l'esclavage.

J'ai si mal de constater encore et encore que l'on ne peut compter que sur soi-même, tous embrouillés dans l'hypocrisie permanente, le capitalisme, le je-m'en-foutisme, l'intolérance, voire tout simplement la méchanceté gratuite dont l'espèce humaine est capable.

Aujourd'hui, j'ai mal, de vous, de vous voir comme ça.
Et je vous pleure, non pas pour vos petits défauts, vos caprices ou vos complexes, mais pour votre manque de coeur.

Face auquel je me sens complètement désemparée. Et seule.
Seule dans mon coin à ressentir de la compassion pour autrui, des sentiments d'amour, quelquefois de joie, souvent de tristesse, parfois de colère.
Seule, même aux côtés des miens.

Autrefois, j'étais persuadée que chacun était bon de nature, et qu'il n'engendrait la souffrance qu'à travers l'incompréhension et les malentendus. C'était beau, cette naïveté. A force de voir mon innocence chaque jour abusée, j'ai fini par me persuader que les 7 milliards d'humains m'entourant ne sont plus que des automates ne pouvant que reproduire artificiellement tous ces sentiments-là. Si facile de faire semblant, et surtout si profitable. Pour des pâles copies d'êtres humains, des robots de chair et de sang guidés par les seules lignes directrices de l'argent, du sexe, de la politique et de la violence.

Bienvenue dans ce monde qui n'est désormais qu'un asile de fous à lier enchaînés et lobotomisés, et où la sincérité, le courage et la générosité n'ont plus leur place, depuis une éternité...