lundi 31 décembre 2012

My Dream Dress !

Je vous présente (sauf si vous la connaissez déjà) la robe Alice de chez Hellbunny, mon plus bel achat de cet année :D la robe dans laquelle je me sens le plus "moi-même" si je puis dire, un vrai bonheur :) ça se voit qu'ils se sont beaucoup inspiré de la robe d'American McGee Alice pour la faire ^^




Look Rétro-Geekette

Avant, je ne trouvais rien qui me plaisait chez Cache-cache... mais ça c'était avant ! :o
Ils ont fait d'autres modèles de t-shirts dans cet esprit, mais plus Fessebouc que Geek, déception ._.
En attendant j'ai mon petit préféré <3


Jusqu'au bout des z'oreilles !

Gros coup de coeur pour cette boucle d'oreille un peu spéciale, qui me fait penser au look des visualeux :)
*déniché chez Claire's pour 6 euros la boucle unique*

dimanche 25 novembre 2012

Déchéance humaine ?

"Tu es trop bien pour moi"

Vive la modestie de ces mecs présomptueux à la limite de l'autisme, qui s'imaginent à l'avance que tu veux absolument coucher sortir avec alors que t'as juste demandé à mieux les connaître en tant qu'amis... ah c'est vrai, y'a des gens qui croient pas en l'amitié homme/femme, c'est con pour eux ça :o

Sérieusement, vous vous trouvez beaux, intelligents et intéressants, c'est bien, d'avoir confiance en soi, toussa... mais venez pas rabaisser les autres parce que vous vous trouvez trop bien pour eux !! Et surtout pensez à vous regarder une nouvelle fois dans une glace avant d'exiger absolument la perfection chez autrui...

"Sale p***"

Vive la logique de ces mecs qui te traitent de p***, s*****, t****** péripat' et se cassent sous prétexte que tu refuses de coucher avec... alors que si tu te donnais ils se priveraient pas de le faire quand même.

Prenez-vous vraiment un plaisir sadique à tromper sur la marchandise? Ça serait pas plus simple d'être franc dès le début sur la précarité que vous attendez d'une relation? Ah c'est vrai ça réduirait vos chances de baiser conclure à seulement 1% de réussite, c'est pas cool...

Et puis de toute façon, les filles faciles, c'est pas intéressant, ça a mauvaise réputation, ça va avec plein d'autres mecs, ça s'accroche pas à toi, ça te rappelle pas le lendemain, ça pleure pas en te suppliant de revenir, et en plus c'est des vrais nids à MST... non c'est vrai, y'a pas de mecs faciles, ça n'existe pas ! Y'a que des gros cons mecs qui laissent leurs pulsions s'exprimer, et on les pardonne, c'est normal qu'ils en aient, et il faut bien les soulager, "les pauvres" !

"Célibataire, et libre comme l'air" Mon cul oui !

Vive le courage de ces mecs qui se disent libres alors qu'ils ont des plans culs réguliers qui leur vont très bien, ou qu'ils ont même pas les couilles de faire ce qu'il faut pour oublier leurs exs pour pouvoir s'engager de nouveau...

Je sais pas, mais, soit on est célib' dans sa tête et dans son coeur, soit on l'est PAS, faut savoir ce qu'on veut un peu dans la vie... et assumer ce que l'on a vécu par le passé, et ce que l'on vit à présent !

"Tu vas quand même pas sortir habillée comme ça?"

Vive l'humilité de ces mecs qui aiment te voir prendre soin de toi et habillée sexy, mais sont trop jaloux pour supporter que les hommes dans la rue puissent ne serait-ce que voir tes jambes quand tu portes une jupe...

Si vous êtes si fiers de nous avoir, pourquoi voudriez-vous nous cacher aux yeux de vos semblables? Peut-être parce que vous souhaitez nous posséder comme des petites choses, des objets rien qu'à vous, que vous voulez utiliser quand bon vous chante, (...et que la plupart du temps vous finirez par jeter dès que vous en serez lassés), vous et personne d'autre, et surtout que vous avez tellement peur de perdre que vous seriez capable de les détruire (et oui la jalousie peut aller très loin ne vous en déplaise).

Et parfois c'est le contraire, nous sommes des faire-valoirs, vous voulez absolument nous avoir à votre bras, nous montrer pour pouvoir étaler votre "richesse" aux yeux des autres et les écraser, pour leur dire "tu as vu ce que j'ai, et ben moi j'ai ça et pas toi, toi tu ne l'auras jamais", comme de braves petits bourgeois ! Et au final, cela ne change rien à votre jalousie, bien au contraire...

Je doute fortement que cette déchéance ne soit que masculine, mais je ressentais depuis longtemps le besoin d'écrire tout ça... c'est comme si dans nos relations il devait forcément y avoir une part de machisme, de dominant/dominé, de mensonge, de jalousie, de rivalité, de trahison, qui finit par les empoisonner, au bout d'un jour comme de 5 ans...

Pourquoi ne peut-on pas juste se respecter et se traiter d'égal à égal?
Pourquoi ne peut-on pas juste vivre ensemble, et non chacun dos à dos?

mardi 13 novembre 2012

Chroniques de Makiavel


Acte I

Bleu Sang



02 Octobre 2015


« (…) La normalité. Un mot comme d'autres. Mais que signifie t-il, que se cache-t-il derrière ces lettres?
Être normal, ou être comme tout le monde. Dans ce cas, pourquoi dit-on que chacun est unique?
Comment peut-on définir quoi et qui peut être normal? (...) »



1. Seichi


Des étoiles qui filent dans le bleu de la nuit.
Les reflets d'une Lune de sang qui luit.
Le bruit sourd des tambours.
Trois heures avant le jour.


« Bienvenue sur le chemin des Limbes du Makiavel, ma petite Alice au Pays des Cauchemars. En espérant que tu apprécies ton séjour autant que tes prédécesseurs. »

L'ombre aux yeux rougeoyants et aux longues oreilles velues esquissa un sourire narquois, laissant paraître la blancheur de ses dents pointues, avant de s'enfuir en bondissant dans les ténèbres d'où elle fût venue.


Le bleu se fait morose.
Les pupilles se reposent.
Un trou sans fond.
Le noir le plus profond.



04 Octobre 2015


« (…) Si être normal signifie être banal, alors je préfère l'anormalité. J'ai jamais rien fait comme les autres, et c'est un peu ce qui fait ma fierté. Brûler leurs codes, qu'ils soient vestimentaires, comportementaux, sexuels.
Non pas que je m'en vante. C'est ma façon de m'affirmer. D'être fière de ma liberté d'agir et de penser. Et je ne voudrais la changer pour rien au monde (…) »




2. Kishou


Des mots. Dits, écrits, criés, jetés.
Des corps. Enlacés, défaits, dos à dos, démembrés.
Du sang. Froid, chaud, rouge, bordeaux.
Des larmes. De joie, de tristesse, d'incompréhension, de haine.
La passion, dans ce qu'elle a de plus puissant.


Médolie se réveillait douloureusement de sa nuit agitée. La jeune femme soupira longuement, ouvrit péniblement ses grands yeux sombres teintés de fard charbonneux, ses paupières qu'elle avait oublié de démaquiller avant de tomber de sommeil, et vit...



05 Octobre 2015


« (…) On me dit bizarre, ou extraordinaire. Discrète, ou excentrique. Littéraire, ou scientifique. Facile, ou coincée. Caractérielle, sans caractère. Complexe à déchiffrer. Tout et son contraire à la fois.
Pourquoi toujours chercher à me classer dans telle ou telle catégorie? Je suis indescriptible, et c'est peut-être ce qui fait de moi quelqu'un qui ne ressemble à personne d'autre.
Un psy commencerait à parler de double personnalité : je tiens à préciser à celui-là que je ne suis pas schyzo. Je suis bel et bien seule dans ma tête.
Et, la plupart du temps, dans la vie aussi... malgré les amis, les amours, la famille, la solitude est bel et bien présente en moi... et y restera. (…) »



3. Sora


La lumière.

Les pupilles s'épanouissent.


Un ciel onirique, aux nuages sombres émeraudes, teinté de rouge amarante et de vive turquoise, parsemé d'oiseaux colorés. Des dizaines, puis des centaines d'autres créatures volatiles indiscernables se rejoignaient, et semblaient se mener une bataille sans fin à travers la peinture des cieux. Une guerre faite d'énergies contraires mais complémentaires, de feu colère, de glace indifférence, d'eau sagesse et de tonnerre dynamisme.

« Oh, ça, ce n'est encore qu'un rêve. »

Encore à moitié assoupie, mais ébahie devant ce tableau fabuleux qu'elle scrutait avec attention, Médolie songea un instant à se rendormir pour mieux se réveiller, puis après une courte réflexion, elle se dit : « Cauchemar ou pas, ce rêve a l'air de valoir le coup d'être rêvé pour une fois ! C'est pas tous les jours que j'ai droit à une peinture céleste en mouvement imaginée par un fou tout droit sorti de l'asile ». Elle s'étira tout en roulant sur elle-même, et alors seulement, elle réalisa ses courbatures, puis ce sur quoi elle reposait, un plancher de pierre au beau milieu de la nature.

« Roh putain j'ai mal partouuut ! » grogna t-elle.

« Et moi donc... la vulgarité en moins » lui répondit une voix masculine toute proche. « Bon, maintenant que t'es enfin réveillée, tu vas peut-être pouvoir me dire où on est ?? »

Elle se leva difficilement et scruta d'un œil noir, au sens propre comme au figuré, l'étranger en chemise blanche assis à quelques mètres d'elle, qui semblait la fixer depuis un bon moment.

« ...Non mais t'es qui toi ? On se connaît ? Tu fous quoi dans mon rêve ? »

L'homme, visiblement âgé d'une trentaine d'années, explosa d'un rire nerveux :

« TON rêve ! Haha ! Cette prétention ! J'en reviens pas ! Surtout que tu viens à peine de t'éveiller ! Ben écoute, qu'il s'agisse du tien ou du mien, peu importe, mais moi j'aimerais bien que tout ça ne soit qu'un rêve ridicule ! Parce qu'apparemment... euh...»

« Apparemment quoi ? »

« Non rien... tu verras par toi-même. »

« Mh okay, encore un qui à quelque chose à cacher... »

« …et encore une blasée de la vie ! Bref... on pourrait ptêt se calmer et faire les présentations non ? »

En détournant le regard, elle s'assit sur la pierre encore chaude de la température de son corps et déclara : « J'aime pas les gens, mais à toi l'honneur monsieur le dissimulateur. »

L'inconnu hocha la tête : « Mon dieu quel caractère de... bref, moi c'est Chris, 32 ans... et toutes mes dents » fit-il en esquissant un rictus pour prouver ses dires.

« Ok, Chris. Appelle-moi Alice. On est d'accord, c'est un endroit plus ou moins agréable ici, mais il faudrait penser à retourner chez moi... enfin chez t... pardon chez nous c'est plus simple... »

« Ouais, bah ma chère Alice, on va attendre un peu, que tu te réveilles complètement vu comment tu es encore dans les vappes...»


06 Octobre 2015


«  (…) Mais ce ne sont que des on-dit, de « on » qui ne cherchent qu'à rabaisser l'autre dans le but de remonter la propre estime de lui-même, ou lui lancer des fleurs pour en recevoir en retour.
Depuis  le premier jour de mon existence,  je suis consciente que chaque geste du quotidien n'est jamais totalement désintéressé.
Depuis peu, je suis consciente que cela est valable également pour toutes les choses de l'amour.
Nous sommes humains, après tout. Des êtres qui se soucient guère de l'avenir du monde et ne regardent que ce qu'ils ont laissé derrière eux. (…) »

jeudi 1 novembre 2012

Leur absence, leur indifférence


Est-ce une vie, que de créer des souvenirs avec les gens que l'on aime, jusqu'au jour où ces personnes ne sont plus que des souvenirs, que l'on se doit d'oublier pour ne plus souffrir...

Si l'Homme est fait pour vivre en société, alors pourquoi sommes-nous si seuls?



mercredi 31 octobre 2012

Ce que veulent les femmes

Nous cherchons un homme ;
(ou une femme, c'est selon les préférences :o)

Un homme qui nous embrasse avec la même passion que celle des débuts de couples.
Un homme qui nous regarde avec ses yeux d'amoureux, de frère, de fils et de père.
Un homme qui prête son oreille autant qu'il offre en paroles et conseils.
Un homme protecteur qui n'a pas honte de pleurer dans nos bras et fait cadeau des siens.
Un homme dont la tendresse, la générosité et la bonté n'ont pas de limites.
Un homme aux petites attentions régulières mais jamais répétitives
Un homme qui donne plus qu'il ne prend sans regrets.
Un homme qui sait faire passer sa fierté après le bonheur des siens.
Un homme qui voit la femme qui l'aime et qu'il aime comme parfaite car faite pour lui.
Un homme qui n'hésite pas à continuer à regarder la vie avec la curiosité d'un enfant.
Un homme qui colore notre vie si noire comme un arc-en-ciel.
Un homme dont le sourire est un Soleil qui rayonne sur tous les visages.

Mais tant qu'il se protège derrière son enveloppe et ne nous laisse pas une chance de l'aimer comme il le mérite, cet homme n'existe pas, et demeure un doux rêve aux airs de conte de fées...

 

mardi 23 octobre 2012

Look Hate Me

Look (H)at(e) Me 
 
La tête qui tourne, les yeux qui brillent
Les jambes qui doucement vacillent
Je bois l'alcool d'une existence rêvéeOpium d'une illusion toujours sirée
Mon esprit s'abreuve de haineEt ce venin envahit mes veines
S
uis-je encore saine
Serais-je encore humaine
Comme un conte de fées à demi-réel
Où se confondent peurs et merveillesLorsque le sang, librement s'écoule
L
orsque toutes nos croyances s'écroulent

Je me laisse vivre
J
e me laisse ivreJe me laisse aller
J
e me laisse désirer

vendredi 19 octobre 2012

Un Mot

Au fil des pages d'un livre, poser des mots sur un mal-être de toujours... et se découvrir encore plus seul que ce que l'on a jamais imaginé...

Et maintenant, que faire ? En parler ? A qui en parler quand cela pose inévitablement un problème d'égo à ceux qui entendent ce que tu as à dire ? Comment pourraient-ils seulement accepter cette idée ? Comment moi puis-je l'accepter sachant que je tiens un point d'honneur à poser chacun sur un pied d'égalité en toute occasion ? Comment leur parler de ce qui ne constitue qu'une simple différence mais qu'ils verront comme quelque chose qui ne peut être qu'avantageux (donc dont on ne peut se plaindre >>), et qui a juste toutes les chances de supprimer toute crédibilité à ma modestie ?

Comment en parler librement sans avoir ensuite affaire à des "suiveurs" qui, malhonnêtement, se réclameront de la même particularité ? Comment pourrais-je supporter que ces intéressés affirment se mettre à ma place alors même qu'ils n'ont jamais enduré la souffrance que procure cette différence ?

Et à l'inverse, si je n'en parle pas, comment pourrais-je repérer parmi mes proches qui subit ou non ce mal-être, s'il y en a, pour que l'on puisse se délivrer de ces chaînes, se libérer de ce secret qui n'en est pas vraiment un, et qui se vit au jour le jour telle une maladie pour ceux qui l'endurent, et comme un atout ou une preuve d'orgueil aux yeux de ceux qui ne le vivent pas...


. . .


Bref, je prends mon courage à deux mains pour vous le dire...

Je me suis découverte "surefficiente". 

Je n'aime pas DU TOUT la construction de ce mot, qui fausse toute l'interprétation que l'on peut en faire (en faisant un rapprochement gratuit avec surdoué, ce qui n'a juste rien à voir -_-), mais j'ai pas le choix, il n'en existe pas d'autres pour décrire ce que je vis.

Surefficiente mentalement, comme environ 15 à 30% de la population mondiale. Cela ne veut pas dire que je suis plus ou moins intelligente ou douée que les 70% restants "normaux", juste que je fonctionne différemment.

Si vous faites plus tourner votre cerveau gauche, moi j'utilise plus le droit. Mes pensées ne circulent pas pareil, mon mode de compréhension des choses n'est pas le même. La logique seule ne me suffit pas, si elle n'est pas reliée à d'autres concepts.

Mon attention est facilement perturbée par ce qui m'entoure. Je n'arrive plus à me concentrer sur quelque chose à la moindre manifestation ou pression extérieure. Pour ma part, un bruit et c'est foutu. Impossible de reprendre le fil de mes pensées, il faut tout reprendre depuis le début. Et c'est épuisant ._.

Je suis idéaliste au maximum, je suis très attachée à des principes que je vois comme universels (par exemple l'amour, l'amitié et le respect d'autrui, pour ne citer qu'eux) et je ne peux pas m'empêcher de m'emporter dès lors que je constate qu'ils ne sont pas respectés. Naturellement je fais ce que je peux pour respecter moi-même ces valeurs, et c'est d'ailleurs ce qui m'aura valu de croiser la route de quelques manipulateurs qui m'auront "redescendue sur Terre" si je puis dire. x'D

Je vis chaque geste, chaque parole, chaque petit détail de la vie de façon hypersensible... et j'interprète également les non-dits, de façon consciente ou non. Vous me rassurerez, et persisterez à me dire que je me fais des films, je pourrais toujours vous croire sur parole et "arrêter de me prendre la tête", la réalité me rattrapera tôt ou tard et prouvera que mon "intuition" était la bonne... (et vous me verrez comme une chieuse, un oiseau de mauvaise augure ou une vantarde si je vous le fais remarquer ^^')

Une partie des choses que je vis tous les jours. Ce dont je ne vous ai pas trop parlé, c'est de l'incompréhension, les coups bas et le mépris auxquels j'ai dû et je fais encore face. Cette façon qu'ont la plupart des gens qui vous entourent de vous faire sentir que vous êtes différent (donc inférieur et critiquable) et que vous feriez mieux de "rentrer dans les rangs, dans la norme", et qu'eux n'ont rien à se reprocher quoi qu'ils fassent.

Cette incompréhension à laquelle je ferais certainement encore plus face maintenant que j'ai dévoilé toutes ces choses-là me concernant si vous ne les acceptez pas.
Si je ne suis pas acceptée telle que je suis. Ce que vous n'êtes pas obligés de faire. Et que je comprendrais très bien. Moi-même j'ai déjà du mal à accepter de voir ma façon d'être et de penser réduite à un mot, qui peut être trompeur de surcroît. >>

Maintenant, moi, au fond, je crois que, "surefficients" ou pas, qu'ils me comprennent ou non, ceux qui me connaissent le mieux parmi mes proches ont toujours su qui j'étais et ne me renieront pas. Et je les aime de tout mon coeur <3

(Le fameux livre : "Je pense trop" de Christel Petitcollin)

EDIT : Je vous invite également à consulter le site de ce monsieur que je viens de découvrir et qui décrit parfaitement tout cela dans une partie spécialement dédiée à la douance ^^

 http://3c.img.v4.skyrock.net/9548/46719548/pics/1891856621_1.jpg

samedi 13 octobre 2012

Roulette


L'amour est une roulette russe, et j'y ai parié ma vie.

Une infime goutte de sueur sur mon front perla, et une éternelle seconde d'hésitation me fit reculer, avant que je cède et presse la détente du dilemme. Un geste désespéré, peut-être le dernier, dans une soif d'optimisme inassouvie.

J'ai senti la déflagration traverser ma tête et la balle se loger dans mon crâne, indésirable visiteur.

J'ai vu les murs se vêtir de ma sève, chaude couverture vermeil.
Je suis alors tombée, et en touchant le sol, mes yeux sans éclat ont pu surprendre au plafond ma douleur se dessiner en lettres bordeaux, pour venir couler et se glisser goutte à goutte sur mes joues déjà humides.

Mes larmes mêlées à mon sang, tout ce qu'il me reste à présent, face à des rêves si vains. Il y avait tout à perdre, et tout à gagner dans ce jeu où la sensibilité et l'empathie sont fatales.

J'ai perdu.

jeudi 4 octobre 2012

Humanité mécanique


Aujourd'hui, j'ai mal.

J'ai si mal de voir la façon dont nous est rendu tout le bien que l'on peut faire autour de nous. Souris, aime, protège, offre ne serait-ce qu'un peu de ta gentillesse, et tu te verras ensuite harcelé, soumis, humilié, rabaissé, piétiné, quand ce n'est pas réduit à l'esclavage.

J'ai si mal de constater encore et encore que l'on ne peut compter que sur soi-même, tous embrouillés dans l'hypocrisie permanente, le capitalisme, le je-m'en-foutisme, l'intolérance, voire tout simplement la méchanceté gratuite dont l'espèce humaine est capable.

Aujourd'hui, j'ai mal, de vous, de vous voir comme ça.
Et je vous pleure, non pas pour vos petits défauts, vos caprices ou vos complexes, mais pour votre manque de coeur.

Face auquel je me sens complètement désemparée. Et seule.
Seule dans mon coin à ressentir de la compassion pour autrui, des sentiments d'amour, quelquefois de joie, souvent de tristesse, parfois de colère.
Seule, même aux côtés des miens.

Autrefois, j'étais persuadée que chacun était bon de nature, et qu'il n'engendrait la souffrance qu'à travers l'incompréhension et les malentendus. C'était beau, cette naïveté. A force de voir mon innocence chaque jour abusée, j'ai fini par me persuader que les 7 milliards d'humains m'entourant ne sont plus que des automates ne pouvant que reproduire artificiellement tous ces sentiments-là. Si facile de faire semblant, et surtout si profitable. Pour des pâles copies d'êtres humains, des robots de chair et de sang guidés par les seules lignes directrices de l'argent, du sexe, de la politique et de la violence.

Bienvenue dans ce monde qui n'est désormais qu'un asile de fous à lier enchaînés et lobotomisés, et où la sincérité, le courage et la générosité n'ont plus leur place, depuis une éternité...

dimanche 30 septembre 2012

L'Amitié Féminine

J'ai un souci... qui n'en est pas vraiment un.

Mais qui me pèse énormément.


Je n'ai plus, je n'ai pas, d'amiEs.


Je parle bien d'amiEs filles.


Car sinon je me satisfais très bien de mon groupe d'amis mecs. Ils sont là pour moi lorsque j'ai besoin d'eux, je suis toujours là pour eux, et heureuse de pouvoir leur être utile, les écouter et les soutenir.


J'ai déjà eu des amiEs, oui, bien sûr. Et même des meilleures amiEs.


Mais de vraiEs amiEs, sur lesquelles je pouvais compter, je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre.


Ce que je peux vous dire, c'est que, mis à part l'anatomie, nous étions en tous points différentes.

Je m'excuse par avance pour les clichés. J'aimerais tellement ne pas avoir à dire ça. Mais c'est un poids immense que j'ai sur le coeur là, et je ne tiens plus.



Elles avaient toujours les mêmes sujets de conversation, voulaient parler de télé-réalité, de beaux mecs, d'histoires de cul et de boîtes de nuit... quand moi j'avais pris l'habitude depuis des lustres de parler de cinéma, de littérature, de politique et de psychologie avec mes amis masculins proches.


Mes passions étaient "des trucs de gamins", ou "des trucs de mecs".


Elles étaient très jalouses, et surtout terriblement possessives. En amour et en amitié. Souvent, je ne pouvais les voir que de tête à tête, car elles n'auraient pas supporté que je devienne bonne copine avec leurs autres copines, car "tu comprends, on est meilleures potes, et j'ai peur que si tu deviens amie avec elle tu me laisses tomber, et si tu as un mec pareil". Merci la confiance, hein.


Lorsque je me confiais, je n'étais pas prise au sérieux. Elles minimisaient les problèmes d'autrui pour dramatiser les leurs. Elles critiquaient les autres dans leur dos, sur leur physique bien avant de discuter de leurs actes, tout en se jetant des fleurs de temps à autre, ne cessant jamais de se comparer.

"Les autres", ça pouvait être aussi bien les gens qui passaient, que les amis ou la famille. Et moi je ne pouvais m'empêcher d'excuser leur hypocrisie, car après tout, je les aimais quand même, et je pensais qu'elles ne faisaient que montrer leur manque de confiance en elles-mêmes, la rivalité entre les femmes générée par le modèle patriarcal n'aidant pas.


Alors, ado, je gardais le silence et je laissais dire tout ce mal des autres, et ce bien d'elles-mêmes. J'aurais peut-être dû m'opposer et dire ce que je pensais de leur attitude, mais plus que tout je détestais les conflits, et suis persuadée que je n'aurais pas su leur ouvrir les yeux de toute manière.


Et puis mes amiEs ont commencé à dire du mal de moi, faire circuler des rumeurs mensongères, et m'insulter gratuitement comme elles l'ont fait avec les autres, draguer mes partenaires devant mon nez ou dans mon dos, les détourner de moi. Sur ce dernier point au moins je n'ai pas perdu grand chose. x')


Mêmes mes amiEs d'enfance s'y sont amusées. Surtout elles, en y repensant.


Je me suis remise en cause à chaque fois plutôt que de les remettre en cause elles. Après tout, je n'étais pas la plus jolie, ni la plus mince, ni la plus joyeuse. Je devais avoir mérité ce qui m'arrivait. C'était normal. Je n'étais pas "la mieux".

Mais pourtant, je n'avais rien fait contre elles. J'en étais persuadée, et je le suis toujours.

J'étais jeune, et je me suis remise en cause à chaque fois. Et puis, une fois adulte, j'ai pris le problème à l'envers.


Et si ça ne venait pas de moi ?


Je suis plus que consciente que tout ce dont je vous ai parlé correspond à des putains de clichés, et j'en suis infiniment désolée, car vous n'avez pas idée de ce dont j'aimerais pouvoir vous parler à la place...

Je me sens tellement loin de toutes ces inepties, tellement plus proche des hommes, alors que je préfèrerais pouvoir me sentir une femme comme les autres, proche des deux sexes. Mais non, moi je ne peux pas accepter ni de me sentir "différente", ni "supérieure" au reste de la population féminine, ni de faire partie de ce modèle de perfidie que j'ai eu en permanence sous les yeux, depuis ma génitrice jusqu'à mon ancienne meilleure amie. Alors que j'ai tellement d'amis hommes pour m'aimer telle que je suis. Même si j'ai aussi été énormément déçue par une partie.

Ce n'est pas parce que je parle de mon expérience personnelle que je généralise pour autant. Mais je VEUX connaître autre chose que cette expérience personnelle, j'en ai BESOIN même, ne serait-ce que pour me construire moi-même. 

Je ne veux pas avoir cette prétention d'être à part des autres femmes, d'"être mieux parce que je pense comme un mec". Parce que je ne pourrais pas être plus anti-féministe si c'était le cas.

Tout ce que je désire pour déconstruire un par un ces clichés, c'est de pouvoir m'engager dans une relation amicale non-superficielle avec une autre femme. Qui ne soit pas à sens unique. Pas forcément quelqu'un qui me ressemble, mais une véritable amie, avec des qualités humaines, comme mes amis en possèdent. Qui ne soit pas mon amie juste pour ne pas être seule, lui filer du fric, ou l'inviter à manger. Je n'attends même pas un retour particulier, mais simplement qu'on ne se foute pas de ma gueule. Du respect mutuel quoi. Comment ça c'est trop demander ? :o


"T'as qu'à te faire de meilleures amies plutôt que de t'attacher à des filles qui n'en valent pas la peine".


J'aimerais bien savoir ça à l'avance tiens.

Les gens qui sortent ça, c'est comme les gens qui n'ont jamais connu de PN. On dirait qu'ils ne se sont jamais attachés à qui que ce soit au fil de leur courte vie. Pour ignorer à quel point on ne choisit pas d'aimer une personne, y compris si elle est de nature profondément mauvaise.

Et je voudrais leur dire, que c'est pas faute d'avoir essayé de me faire "d'autres amiEs". J'ai essayé, autant au lycée, qu'à la fac, qu'en soirée, que sur le net ou pendant des évènements particuliers, de me rapprocher d'autres filles, proches de mes centres d'intérêt ou très éloignées, de mon âge, plus jeunes ou plus âgées, hétéro, lesb, pans, bi, cis ou trans. Bien sûr, j'ai à chaque fois pris la peine comme j'ai pu de mettre ces clichés de m****, véhiculés par mon expérience personnelle, (ainsi que ma timidité maladive T_T) de côté. Je me suis intéressée aux filles, à leurs vies, leurs sentiments, leurs passions, sans arrière-pensée, avec juste l'envie de passer un bon moment en leur compagnie, réel ou virtuel.

Et ça n'a fait que rallonger la liste des mauvaises expériences. *à ne pas prendre pour des généralités, on est bien d'accord*

Les filles sur le net, mis à part quelquefois Facebook, sont souvent des mecs en chien. Ou cherchent des plans cam pour se chauffer. Ou ne cherchent pas à parler à d'autres filles.

Les filles hétéro et/ou cis te mettent des vents en prenant ton initiative pour de la drague.

Les filles bi, pans ou lesb veulent une relation amoureuse, un plan Q, ou rien du tout.

Les filles trans trouvent bizarre que tu t'intéresse à elles ou à leur vécu, et du coup se méfient trop pour créer une relation de confiance. Pourtant je vous JURE que j'ai toujours fait extrêmement gaffe à justement ne pas être trop intrusive pour ne pas les déranger au sujet de leur sexe et de leur sexualité, parce que j'ai beau être curieuse de nature, ça n'empêche pas que c'est un sujet qui ne regarde qu'elles. J'essaye de me mettre à leur place même si je ne le serais jamais.

Tellement de travail sur soi-même et d'efforts, sur tant d'années passées à agir et cogiter, pour un résultat... nul, voire proche du négatif.

Donc, cher lecteur, et surtout chère lectrice, je veux que tu saches que si j'écris ce billet, c'est juste parce que je suis profondément TRISTE, de ne jamais avoir connu encore une fille ou une femme qui n'y correspondait pas de près ou de loin, à ces foutus clichés.

Et si le problème venait de moi je voudrais savoir ce que je dois changer. Pour changer leur regard si dur, à toutes.

Les seules personnes qui m'ont redonné de l'espoir récemment sont les femmes de ma belle-famille qui sont toutes adorables, comme le reste de la famille de mon chéri d'ailleurs. J'aime à penser qu'ils sont ma vraie famille dorénavant. Mais je doute un peu de faire partie de la leur, car l'arrivée de Corentin dans ma vie est encore un évènement assez "récent", même si j'ai l'impression qu'il en a toujours fait partie ^-^

Mais c'est néanmoins très encourageant.

Et puis il y a les filles que je suis de très près sur Twitter, qui se connaissent entre elles pour la plupart, mais qui ne me connaissent moi ni d’Ève ni d'Adam. Et qui ont l'air si inaccessibles avec leurs centaines, leurs milliers de followers, que je n'ose pas m'engager dans la moindre discussion. Alors que leurs idées me plaisent énormément, me font bouillir, m'inspirent. Peut-être est-ce la peur d'être ignorée. Ou déçue encore une fois.

Mais ce qui est sûr, c'est que si je ne fais rien, je ne risque pas de me rapprocher d'elles. Qu'elles soit là, présentes devant mes yeux, ou grâce à du code binaire retranscrit en lettres sur l'écran d'ordinateur.

Même si je suis quand même un peu fatiguée de leur courir après, à force qu'elles ne s'arrêtent jamais ne serait-ce qu'une seconde pour me laisser souffler.

Je ne veux pas rester sur cette impression.

Et je ne veux pas être jugée sur ça.



Slenderman

Il était une fois, un monstre sans visage, dont les longues jambes et les nombreux bras lui donnaient une fière allure d'araignée.

Retranché dans une forêt perdue, il comptait les couchers de soleil. Tout comme les visiteurs de son antre, qu'il suivait discrètement à travers la sylve verte et fraîche.

Le monstre était solitaire, mais il était surtout seul, désespérément seul; l'écorce des arbres se voyait chaque jour un peu plus recouverte de poèmes, de philosophies et d'appels à l'aide.

Il aurait voulu accueillir comme il se doit ces inconscients invités au creux de son foyer de verdure, les connaître; mais tout de lui, et tout ce qu'il pouvait faire, ne le rendait que plus effrayant, notamment sa silhouette longiligne d'arachnide et sa tête dépourvue de visage, qui ne pouvaient donc le résoudre à se montrer à quelqu'un d'humainement constitué, et les troncs de ses complaintes, aidant au lugubre et fantomatique de la forêt, pourtant si paisible.

Le monstre était seul et malheureux. Mais un jour, une petite fille se perdit au coeur du bosquet hanté...



Errance

Entre vertus noires et péché d'espoir
Ma conscience vacille sans jamais choir
Feuilles et fleurs à sèves éperdues
Au dernier sommeil de l'arbre perclus...


jeudi 9 août 2012

Human Monster

Convictions et espoirs prêts à se fendre
Face à tes blagues qui n'amusent personne
J'ai beau me battre, courir ou me défendre
Tu laisses mon corps vidé d'énergie et aphone

Pourquoi devrais-je me sentir coupable
De tes propres violences morales
Cette indifférence, ce mépris palpable
Envers les ardeurs sentimentales?

Combien de victimes as-tu laissé dans leur souffrance?
Qui es-tu réellement? D'où te viens cette colère immense?
Pourquoi brises-tu des vies tels de vulgaires objets de faïence?
Comment de tes actes puis-je te faire prendre conscience?

Laisse-moi fuir le plus loin possible de tes manipulations
De tes jeux sadiques, divers procès et humiliations
De ta maladie incurable qui ronge mon âme en passion
Et ne sait comprendre la source de mes réactions

Je t'ai cru fou chapelier
Aux manières dérangées
Tu n'es que cruelle reine de coeur
Au coeur qui ne sait aimer

Comment puis-je transformer un monstre en homme...

mercredi 8 août 2012

Ici

Dans ce monde gangréné par le culte du statut social, de la consommation, de la beauté
Dominé par la recherche de reconnaissance mondaine au détriment d'une vraie personnalité
Par leurs rires forcés doublés de leur superficialité, les gens mentent et m'ennuient
Leurs schémas classiques de leaders et suiveurs se soudant et se répétant à l'infini

Qui a à partager quelque chose de vrai
Quand tout ce qui est dit et fait
Est toujours calculé, dosé et paramétré
Pour garder une place dans la société

Cette uniformité dans les relations humaines
Semble vouloir me faire passer pour inhumaine
Alors que je n'ai conservé qu'une seule envie
M'affirmer et me révéler telle que je suis

De satin et de dentelle
De mon calme sempiternel
De mes cheveux colorés
De mon insatiable curiosité

De ma douce ironie
De ma soif d'empathie
De larmes et de cris
La vérité est ici



lundi 9 juillet 2012

C'est la vie (ou pas)


Autour de moi, des gens m'aiment pour ce que je suis
Portent de l'intérêt à ma personnalité, ma culture, mon esprit
Me trouvent belle, adorable, intéressante, curieuse
Voudraient me rendre ou au moins me voir heureuse...

Et moi de mon côté, il faut toujours que je m'attache aux gens
Incapables d'aimer, indifférents face à mes sentiments
Parce qu'ils voient les êtres humains comme des cigarettes
Que l'on fume jusqu'au bout puis que l'on jette...


Assez d'aimer le détestable.
Assez de désirer l'indésirable.

Assez d'être une passionnée vaincue face à l'indifférence.
Assez de crier mes sentiments et n'entendre que l'écho du silence.

Assez de porter de l'attention à qui n'en mérite pas.
Assez d'user de ma patience contre ce qui jamais ne changera.

Fatiguée d'être "quelqu'un de bien"
Une galaxie qui s'égare au loin
Perdue dans un trou noir sans fin... 


Et je m'en veux de ne pas aimer aussi fort des gens qui eux méritent l'amour...

mercredi 6 juin 2012

Poison

Pars, loin de moi
File, au plus loin de là
Sors donc enfin de ma tête
Avant qu'elle ne soit prête
A éclater en miettes

Sauve-toi de moi
Sauve-moi de toi
Au plus vite avant mon heure
Toi qui ne réalise toujours pas la peur
Car tu ne veux pas voir que tu es à l'intérieur

Poison malgré toi
Antidote malgré moi
Baignée dans le désarroi
Plus tu crèves mes pensées
Et plus je crève d'amitié
 
Malgré cela, malgré tout
Ton venin demeure si doux
Que je n'éprouve aucun courroux
Je ne peux éprouver aucune haine
Déjà tu coules à travers mes veines
 
 
Poison

dimanche 3 juin 2012

Lassée

Égarée au milieu de rien et nulle part
La route est longue et l'eau se fait rare
Abreuvée sur ces bouches framboises
Les doigts se rencontrent et se décroisent
 
Qui m'aime me suive
Et qui me suive dérive
Moi je n'suis qu'un vampire
Qui ne fait que se nourrir
 
La faim dans les maux
La vengeance dans les crocs
Jour et nuit jamais rassasiée
En mon for intérieur piégée
 
Tellement j'voudrais
Qu'ils me foutent la paix
Avec ma moitié de coeur brisé
Qui ne sait plus prendre ni donner...
 
Lassée