mercredi 28 décembre 2011

Dieu pardonne. Moi pas. :D

Toutes les vies n'ont pas la même valeur, ou du moins ne méritent pas qu'on leur en accorde autant.

Pourquoi certaines personnes, si moches dans leur âme, sont si appréciées, si désirées, exaltées? Elles vous manipulent, vous utilisent, vous blessent délibérément, vous ramènent à plus bas que terre, et vous persistez à vous soumettre au sadisme de ces vampires psychiques sans broncher, tandis que vous ignorez et rejetez l'humanité que vous accordent le peu de personnalités généreuses et de confiance qu'il existe encore en ce monde...

Je ne comprends pas l'Homme et ne le comprendrais certainement jamais. Mais j'en ai assez de voir ces gens au sourire gras donner le malheur en contrepartie de l'amour qu'ils pillent dans le coeur des insouciants, je n'en peux plus de ce masochisme constant des esprits et cette objettisation des corps, je ne supporte plus de voir ces pauvres donner aux riches pendant que d'autres meurent de faim.

Elle utilise les hommes pour parvenir à chacune de ses fins, qu'elle soit égoïste, matérielle, financière, sexuelle. Elle complote et use sans relâche d'hypocrisie pour les garder près d'elle et les éloigner des autres. Elle a mis mes amis sur sa liste de courses de conquêtes, les a menés par le bout du nez, pris, jetés, repris, et encore jetés comme de vulgaires mouchoirs, elle a volé mes oeuvres les faisant passer pour les siennes pour dénigrer ensuite les miennes devant notre entourage. Et je devrais accepter de continuer à ces choses se faire dans ma propre vie, mes proches rabaissés de cette façon?

Il y a des personnes que l'on souhaiterait n'avoir jamais connu, ou qu'elles n'aient jamais existé... Elle, fait partie des gens que je souhaiterais voir mourir, d'une façon aussi abominable, proportionnelle aux crimes moraux qu'elle a commis sur Terre... ce que la Justice ne condamne jamais, et ne condamnera point.

Je ne suis pas pour la peine de mort pour autant, mais il y a des moments où l'on aimerait que la touche DELETE puisse servir autrepart que sur un écran. La haine est un sentiment humain, et c'est tout ce que son orgueil démesuré et son mépris perpétuel des autres m'inspire, tandis qu'elle et les semblables à son espèce nagent et se vautrent dans une orgie d'affection incompréhensible.

Une rivière d'amertume parmi l'océan du déchirement.
 
Dieu pardonne, moi pas !
 

mardi 20 décembre 2011

Rêve saisonnal

C'est les premiers flocons de l'hiver à l'extérieur
Et la chaleur suffocante de l'été dans mon coeur
Pendant que les feuilles poursuivent leur chute monotone
Les fleurs poussent et s'épanouissent en plein automne
 
 Rêve saisonnal

lundi 28 novembre 2011

Philandrogyne

J'aime les garçons
Ceux qui n'ont pas de nom
A l'insatiable curiosité
Soif inassouvie de lucidité

J'aime les filles
En cuissardes et talons aiguilles
La jupe courte, le regard aiguisé
Les jambes longues et les courbes dessinées

J'aime les garçons
Ceux qui disent non
Et qui défendent leurs idées
En luttant contre les préjugés

J'aime les filles
Aux fins et interminables cils
La bouche bonbon le jour et rouge le soir
L'oeil tantôt bleu et tantôt noir

J'aime les garçons
Mais je les aime encore plus au féminin
Le coeur ouvert à toutes les émotions
Exprimant leurs joies et leurs chagrins

J'aime les filles
Mais je les aime encore plus au masculin
La délicatesse dans leurs pupilles
Et la ferveur au creux de leurs reins
 
Mais les garçons sont inconstance
Et les filles sont apparences
Et chaque fois que j'y pense
Je déverse mon sang d'homme
Et baigne dans mes larmes de femme
 
 
Philandrogyne

jeudi 24 novembre 2011

Sexomnie

Sexomnie.

Voilà un néologisme tout trouvé pour justifier les abus sexuels commis sur nous durant notre sommeil.

Les "victimes de sexomnie".
Bizarrement, ici, quand on parle de victime, on ne parle que de la personne qui s'est reveillée pour faire l'amour.
Et quand on est victime d'un "sexomniaque", on est quoi ?


Je vais vous raconter une petite histoire, l'histoire d'un viol parmi tant d'autres.

Cela faisait 6 mois que je filais le parfait amour avec Mathieu. Du moins j'en étais persuadée.
Durant 6 mois j'ai passé toutes mes nuits à ses côtés, des nuits passionnées.
C'était un homme attentionné, doux, câlin, drôle, travailleur, il était tout ce dont je rêvais.

Pourtant 6 mois plus tard, Mathieu n'était plus ce Mathieu que je connaissais pourtant par coeur.

Mathieu, ce jour-là, m'a envoyé des sextos toute la journée, comme souvent.
Et j'étais chaud bouillante évidemment.

Sauf qu'une fois le soir arrivé, Mathieu n'avait plus envie, était bizarrement grognon, et est allé se coucher directement après avoir mangé.
J'ai donc géré ma frustration et mon incompréhension comme j'ai pu en m'occupant, et ai rejoint le lit conjugal un peu plus tard, le trouvant encore éveillé.
Je l'enlaçais pour lui dire bonne nuit, et il se plaignait que j'étais collante. C'était la première fois qu'il me le disait. Je n'ai pas réussi à dormir avant 1h du matin.

Et puis, dans mon sommeil très lourd, il s'est passé quelque chose.
Je n'ai pas compris tout de suite. J'étais encore entre mon rêve et le lit.
J'avais mal, mais je ne savais pas à quel endroit ni pourquoi.
Je crois que j'ai bien mis 5 minutes avant de comprendre ce qui m'arrivait.

J'étais allongée sur le côté, et je sentais quelque chose, quelqu'un dans mon dos.
Puis je sentais que c'était Mathieu.
Puis je sentais qu'il me pénétrait.
Puis je sentais qu'il me pénétrait par derrière.
Là j'ai eu horriblement mal.

On était pourtant sans tabous ou presque. On se confiait tout. Il connaissait tout de mon passé. Les viols, les attouchements, les coups. On avait parlé de la sodomie, je lui avais confié que je ne voulais plus jamais retenter cette expérience après l'avoir connue avec un ex qui m'y forçait.
Et voilà que la personne en qui j'avais le plus confiance au monde me trahissait, comme ça, en me sodomisant sans mon consentement, par surprise, dans mon sommeil.

J'ai eu mal, j'ai crié, je lui ai crié d'arrêter, je me suis débattue, je l'ai supplié. Et il a joui. Pendant que je pleurais. Entre mes fesses. Et j'ai couru aux toilettes.

Je pissais le sang, je me vidais, c'était affreux, j'ai cru mourir. La douleur était toujours aussi vive. Je suis restée une demi-heure, comme ça, à pleurer sur les chiottes... pendant que l'autre se rendormait tranquillement.

L'autre, qui avait les yeux bien ouverts pendant qu'il me violait. Et qui n'a rien trouvé d'autre à faire que de me traiter de chieuse et de bonne à rien quand je lui ai reproché, que j'ai pris quelques affaires, et que j'ai quitté le domicile à 3h du mat, pour me rendre à pied chez ma mère, à 5 km de là.

Pour me supplier de revenir le lendemain, me harceler de mails, de textos, harceler mes amis pour que je réponde, s'incruster chez ma mère.
Dans ses discours, il n'était jamais question qu'il s'excusait, qu'il avait fait une connerie et que je le pardonne. Non, juste "qu'il ne comprenait pas mon geste, qu'il m'aimait et qu'il voulait que je revienne parce qu'il est heureux avec moi".

L'art du pervers narcissique de retourner la situation en sa faveur.

Conne très amoureuse que j'étais, j'y suis retournée une semaine plus tard.
Juste pour me convaincre que c'était un PN.

Les premiers jours il était adorable. Les jours d'après ont été l'enfer.

J'étais dorénavant la seule à s'occuper des tâches ménagères, à me montrer enthousiaste malgré les soucis quotidiens, à avoir envie de faire l'amour, malgré tout.
Lui se plaignait qu'il était fatigué, que je faisais mal, ou jamais assez, que je grossissais, que je demandais trop, que je dépensais trop (quand lui venait de s'offrir plus de 300 euros de jeux vidéos, se mettant en même temps à découvert), que je passais trop de temps sous la douche (j'y passais 5 minutes, tandis que lui prenait un bain tous les soirs). Jamais de câlins, à peine un baiser. Je finissais sur le canapé tous les soirs ou presque en pleurant. Je n'étais plus qu'un objet dans le décor. Et encore.
 

Sauf ces jours, ou ces heures, ou ces minutes, où il décidait subitement de me faire des compliments, d'être agréable, câlin, ou de faire la cuisine.

Lorsque je me confiais à de la famille ou des amis, ils le protégeait. Parce qu'il l'adoraient. C'est un mec rigolo et affectueux, le chouchou de ma mère, et puis t'as vu tout ce qu'il fait pour toi, et puis ses yeux quand il te regarde, il est dingue de toi ma vieille. Et puis on passe de trop bonnes soirées quoi.

 Ouais, surtout ces soirées durant lesquelles il m'humilie parce que je suis "une fille" et qu'on joue à un jeu de rôle, et "qu'une fille, ça ne sait pas jouer". Et personne ne voit rien. C'est doué un PN.

Il soufflait le chaud et le froid, passant d'une humeur maussade, à une humeur joyeuse, à une humeur monstre. Je subissais ses contradictions, et dès que je les mentionnais je n'avais plus droit qu'au mépris et au silence.

Puis j'ai eu une période de stage à 300 km du foyer. Le premier weekend en rentrant, nous avons fêté la saint-valentin en amoureux, sans aucun problème.

Puis le second weekend, j'ai retrouvé le monstre, qui venait de passer une semaine avec sa cousine. Et en même temps, j'ai trouvé une nouvelle boîte de capotes commencée sur le sol de la chambre à coucher. Et des gâteaux fait-maison dans le salon.

J'ai pété un câble, j'ai jeté ses gâteaux et ses capotes à la figure, et je suis partie. Définitivement cette fois.


Je ne saurais jamais si le fait de mettre cette boîte de capotes à portée de ma vue était intentionnel ou non, tellement il est manipulateur, mais à vrai dire je m'en fiche un peu.


Je me suis débarrassée d'un énième PN, et pas un petit. Je n'en suis pas sortie sans peine ni sans cicatrices, mais je m'en suis sortie, c'est tout ce qui compte.

Et je respire. Même si je ne lui pardonnerais jamais.


(j'ai également publié ce texte chez PolyvalenceMonPote à cette adresse)

mercredi 16 novembre 2011

Queen of Thorn

Au sommet d'une tour immense
Réside la belle Reine des Ronces
Prisonnière d'un sommeil intense
Les sourcils qui se froncent
 
Rose perdue au cœur d'un château d'épines
Elle rêve de la liberté qu'elle n'a pas
La chair engourdie jusqu'à la racine
A attendre ce prince qui l'embrassera
 
Etendue sur un nid de verdure
En l'ombre entre quatre murs
Seul un minuscule rayon éclatant de Soleil
Se heurte à la froideur de la pierre vermeil
 
Mais quand viendra l'aube de son noir jour
Et le couchant de ses blanches nuits
Alors la souveraine fêtera son retour
Le sang embaumant la blancheur de son lit...
 
 
Queen of Thorn

lundi 31 octobre 2011

Time Waits for No One

On dit qu'il faut laisser le temps au temps
Alors que le temps, lui, n'attend personne
Sous les traits d'un irréductible voyageur itinérant
Les retardataires, sans nulle pitié, il abandonne
 
Au coeur des tempêtes de sable
Imprévisibles et impitoyables
Aux plus hautes marées d'écume
Noyés entre colère et amertume
 
Au milieu de la braise volcanique
Prisonniers d'une chaleur euphorique
Au creux de l'ombre noire des cieux
Épée de Damoclès et colère des dieux
 
J'avance, dans mon aller sans retour
Mais pourvu qu'il me parvienne un jour
Pourvu que je ne l'ai pas semé
Pourvu qu'il ne m'aie pas devancé...
 
 Time Waits For No One

samedi 10 septembre 2011

Pensées

Comment veux-tu que les personnes qui manquent à ta vie se rendent compte par elles-mêmes que tu leur manque, si tu es toujours là pour elles?
 
Je me sens comme un livre que l'on achète pour sa couverture, sans même en avoir lu le résumé, et que l'on ne lit finalement jamais et qui finit déchiré de toutes parts...
 
 

jeudi 1 septembre 2011

Complainte

Une guitare sans cordes entre les mains
Je chante pour un public sourd et hautain
Au sein d'un orchestre sans instruments
Au loin ma voix portée au gré du vent

Mélancolique mélodie résonnant
Dans l'infinité comme le néant
Complainte d'une ombre qui s'évanouit
Peu à peu telle la flamme d'une bougie

Parfois je me demande, dans le doute
Pourquoi chanter quand pas un ne t'écoute
Alors je me demande, presque aphone
Pourquoi vivre quand tu n'existe pour personne

De tout mon être et de toute mon âme, je l'espère
Un jour peut-être quelqu'un entendra cet air
Et nous le reprendrons tous deux en choeur
Les yeux dans les étoiles et la main sur le coeur...


mardi 30 août 2011

Umineko no naku koro ni

A l'aube d'une île sanglante enchantée
Là où les goélands ont si longtemps pleuré
La bataille des sorciers déversait sa rage
L'éclat de la magie rayonnant jusqu'aux nuages

Non loin de là, une petite fille sans histoire
Rêvait d'un livre de contes ensorcelé
Qui donnait la vie à ses histoires
Ainsi qu'à ses héros d'encre et de papier

Elle écrivit elle-même à la suite du recueil
La continuation de sa propre existence
Mot après mot, feuille après feuille
Dans l'espoir de lui donner un sens

Mais un jour, l'auteur de l'ouvrage
Venimeuse sorcière du Moyen-Âge
Vint le récupérer à son passage
Et laissa la petite à son naufrage

Et elle se réveilla en larmes
Presque prête à rendre les armes
Mais jura qu'elle donnerait son âme
Pour défendre son cœur de jeune femme

Puis elle se rendormit, et rêva à nouveau de Béatrice
Preneuse d'âmes, magicienne des vertus et des vices...
 
 Umineko no naku koro ni

jeudi 14 juillet 2011

Sucre d'Orge

Sucre d'Orge aux yeux praline
T
es rêves et envies se dessinent
D
ans tes fantaisies intenses
Ten
dres merveilles d'innocence

Mais en blanc et mauve 

Tes illusions guimauve
S
e perdent parmi tes bêtises
Da
ns ton royaume de friandises

De
rrière les barrières de ton imagination
L
e monde n'est pas tout rose bonbon
Et
tu pleures les larmes de ton corps
Q
uand ta chimère infantile se dort 


N'oublie pas petit Sucre d'Orge
C'e
st ton caractère qui se forge
T
antôt doux tantôt acidulé
Q
ue l'on ne peut que savourer

Cela prendra énormément de temps

Et certainement beaucoup de sang 
Pour soigner tes peines et pertes
Et cicatriser tes plaies encore ouvertes
 
Mais ne doute pas qu'un jour tu sauras surpasser

Cette amertume que t'a délivrée l'humaine cruau
Un héritage draconien mais nécessaire à ton avancée
Il
reste encore un regard, un pas, vers la Réalité...

Sucre D'Orge

dimanche 19 juin 2011

Strange

Un jour, quelqu'un m'a dit:
 
"Tu n'es pas bizarre,
tu es extraordinaire"...
 
Et cette simple phrase a changé ma vie...
 
Strange

mardi 31 mai 2011

A fleur de souffle

Sur une humanité dépravée
Un regard d'enfant éthéré
S'écorche ses ailes blanches
Noircies promesse de revanche
 
A l'agonie du jour et de ses ombres
Les étoiles brillent déjà si sombre
Qu'elles voilent la Lune de fourberie
Son autre face bien mise à l'abri
 
Une sensibilité à fleur de souffle et de peau
Parmi ces chairs fraîches et dépouilles marchandises
Les restes de mon âme estropiée ne sont plus à vendre
Les éclats de mon cœur mutilé ne sont plus à prendre
 
 
A Fleur de Souffle

Blanche est ma chair
D'encre est mon sang
Tout cela fait-il de moi
Un être si différent...?

vendredi 11 février 2011

As you are

Qui que tu sois
Où que tu vives
Quelque soit ton âge
Quelques soient tes rêves
Quelque soit ta façon d'être
Quelque soit ta façon de penser
Laisse-moi croire que tu existes et que tu m'attends

Et lorsque nos regards se seront croisés
Et que nos coeurs seront tous deux liés

Laisse-moi croire que tu ne me laissera jamais tomber
Peu importe ma façon de penser
Peu importe ma façon d 'être
Peu importe mon âge
Peu importe mes rêves
Peu importe où je vis
Peu importe qui je suis
Peu importe ma façon d'aimer...


As you are